Niché en plein cœur des Pays de la Loire, l’appellation Saint-Nicolas de Bourgueil est à ce jour l’une des seules Appellation d’Origine Contrôlée qui épouse parfaitement les contours de sa ville d’origine. Située entre Tours et Angers, venez avec nous à la découverte de cette appellation qui mêle générosité et tradition dans un cadre familial.
Appellation AOC Saint-Nicolas de Bourgueil
Comme toutes les Appellation d’Origine Contrôlée sur le territoire français, les vins de Saint-Nicolas de Bourgueil doivent être produits selon un cahier des charges très précis qui est édicté par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité.
C’est ainsi que les vins de Saint-Nicolas de Bourgueil ont reçu cette appellation AOC depuis 1937. Pour cela, les vins doivent être produits à partir de vignes présentes sur la commune de Saint-Nicolas de Bourgueil. Le vin doit être issu de cabernet franc ou breton comme cépage principal. En tout ce ne sont pas moins de 8 conditions très précises qui concernent par exemple la maturité des raisins ou l’écartement entre les pieds de vigne qui sont respectées pour que le vin puisse bénéficier de l’AOC.
Les saveurs de ce vin léger
Les vins de Saint-Nicolas de Bourgueil sont reconnus dans le monde entier pour leur grande légèreté et leur côté fruité. Même si 95% de la production de Saint-Nicolas de Bourgueil se fait autour du vin rouge, les amoureux de vin blanc pourraient aussi être convaincus tant les vins produits sont légers pour des vins rouges.
Ce qui distingue immédiatement un vin Saint-Nicolas de Bourgueil d’un autre vin ? Son côté fruité qui mêle les fruits rouges comme la framboise ou la fraise des bois aux fleurs comme la violette le tout avec une petite note de réglisse. Ce sont des vins très équilibrés à la fois veloutés mais tout en conservant une pointe d’acidité.
Histoire du Saint-Nicolas du Bourgueil
Pour revenir aux débuts du vin à Saint-Nicolas de Bourgueil, il faut réaliser un véritable voyage dans le temps et remonter plus de 1600 ans en arrière, au IVe siècle pour être précis, lorsque Saint-Martin et ses disciples décident de planter de nombreuses vignes.
Il faudra ensuite attendre le Moyen-Age pour que les vignobles de Loire se développent pleinement. Un essor favorisé au XIIe siècle par l’accession d’Henri II, alors comte d’Anjou, au trône d’Angleterre. S’ensuivra ensuite une période plus difficile avec les guerres de Vendée pendant la Révolution Française qui vont détruire une bonne partie des pieds de vigne. Mais les vins repartiront de plus belle au XIXe puis XXe siècle jusqu’à l’obtention de l’AOC en 1937.